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Génomique du raisin et du vin

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Résultat

Statut

Past

Concurrence

Concours : Projets de recherche en génomique appliquée aux bioproduits ou aux cultures (GABC)

Centre(s) de génomique

GE3LS

Yes

Chef(s) de projet

Lancement du projet d'exercice financier

2008-2009

Description du projet

Le vin est source d’agrément et devient aussi un important produit agricole du Canada. L’industrie canadienne du vin, qui représente un chiffre d’affaires annuel de plus de 4,2 milliards de dollars, a commencé à prospérer sur la scène mondiale dans les années 1990, à la suite de l’adoption des variétés européennes Vinifera au lieu des raisons indigènes Labrusca. Les exportations de vins canadiens, principalement sur les marchés américain et taiwanais, ont totalisé 832 millions de dollars.

Au Canada, la production vinicole crée de nombreux emplois chez les viticulteurs, les fournisseurs, les distributeurs et les fournisseurs de services qui composent l’industrie. Depuis toujours, on considère que la fabrication du vin relève davantage de l’art que de la science, sujette aux caprices de la nature et coupée des avantages des études scientifiques. Cette croyance est en train de changer rapidement. Grâce aux nouvelles techniques de la génomique et autres techniques connexes, il est maintenant possible de découvrir des fonctions fondamentales des gènes dans les raisins à vin ou les levures. Ces méthodes mènent déjà à la mise au point de biomarqueurs des protéines qui peuvent aider les viticulteurs à surveiller les réactions de la vigne et des raisins aux changements naturels et aux changements environnementaux causés par l’homme au fil des saisons, ce qui permettra en bout de ligne de rendre la production de raisins à vin de grande valeur plus uniforme.

La levure est utilisée comme organisme modèle depuis plus de 40 ans et elle a été le premier eucaryote dont le génome a été entièrement séquencé. Les fonctions de 5 000 des 6 000 gènes de S. cerevisiæ ont été élucidées. Pendant la fabrication du vin, les levures sont exposées à de nombreux stress comme la pression osmotique, la limitation des nutriments et le stress de l’éthanol. Nous avons récemment découvert que les cellules de la levure s’adaptent aux conditions de stress de la fabrication du vin en faisant intervenir 62 gènes aux fonctions inconnues que nous avons appelées gènes de réaction au stress de fermentation. Notre objectif est de découvrir la fonction de chacun de ces 62 gènes.

L’équipe de projet appliquera les techniques de la génomique et de la génétique à l’étude de variétés importantes de cépages. Plus précisément, nous:

clarifierons comment des engrais azotés influencent la régulation hormonale des voies métaboliques importantes dans le mûrissement du raisin, sa composition chimique et la qualité du vin;
déterminerons les liens entre les modèles d’expression des gènes et la variation dans la composition des aminoacides mûrs dans les raisins qui mûrissent;
élaborerons des biomarqueurs pour surveiller le stress de l’eau sur les vignes;
utiliserons des méthodes de la biologie des systèmes pour identifier les fonctions de chacun des gènes qui interviennent dans la réaction entre le stress et la fermentation, et la régulation des transporteurs moléculaires du sucre et des aminoacides pendant la fermentation du vin; et
livrerons des connaissances qui mèneront à la compréhension des questions scientifiques, politiques, industrielles et publiques complexe que soulève l’application de la génomique à l’industrie du vin.

(En anglais seulement)

Integrated GE3LS Research: Understanding the Impact of Barriers to Innovation and Producer/Consumer Attitudes on Genomic Technological Innovation in the Canadian Wine Industry
GE3LS Project Leaders: Michael Howlett and David Laycock, Simon Fraser University
Summary
New technology in the wine industry brings new questions where science and society interact. First, are Canadian wine producers willing to adopt new technology for both berry growing and wine production and how does their adoption of new genomic technology compare with their competitors in other countries? Second, are members of the public willing to purchase products that apply specific genomics technologies and what determines these preferences? For winemaking, neither of these questions has straightforward answers because of traditional artisanal methods of production, concerns for purity and subjective notions of quality in pricing and consumption.

Our ethical and social research group will approach these questions on two fronts. First we will identify and highlight areas of conformity of the BC and Canadian wine industry to beneficial patterns of technological innovation adoption found in other countries. This will facilitate identification and possible correction of any impediments to innovation present in the BC and Canadian viticulture and winemaking sectors. Some of this information will come from analysis of wine producers’ attitudes towards adopting genomics-based technological innovations in Canada and a set of key comparator wine-producing countries.

Second, we will survey citizens/consumers and others regarding their attitudes toward the introduction of genomic technologies in the Canadian wine industry and we will conduct comparative studies of public opinion both in Canada and in other wine-producing countries. We will take care to explain the difference between using genomics solely as a diagnostic tool, such as genetic markers in food production, and the more intrusive application of genetics through modification of food products. We will investigate how citizens’ socio-economic characteristics, political attitudes and views on a range of biotechnological innovations shape their openness to and support for the specific genomic technologies being developed in the Grape and Wine Genomics project.

These studies will help the Canadian industry and regulatory bodies better understand public concerns regarding the use of genomics technologies in the production of wine and the general food industry. In the long run, this knowledge will be important in guiding appropriate and responsible ways of introducing genomic technological innovations to the wine industry.

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